LA LOI CRÉANT LE FOND DES ACCIDENTS MÉDICAUX

N'EST PAS APPLICABLE

 

 

Lorsque la loi créant le Fonds des Accidents Médicaux n’est pas applicable (ce qui peut résulter notamment du fait que le dommage n’atteint pas le degré de gravité nécessaire et on ne peut pas toujours le savoir au départ), on applique le droit commun de la responsabilité.  info+

 

La victime doit donc démontrer la faute du médecin (ou de l'hôpital ou d'un autre prestataire de soins), ce qui est rarement chose facile.

 

La première démarche à accomplir, spécialement lorsque la victime a été hospitalisée, est de demander un accès au dossier médical.

 

Toute personne, aux termes de la loi sur les droits du patient, a le droit d’obtenir sans avoir à expliquer les raisons de sa demande, une copie du dossier médical qui la concerne.  Cette demande peut être faite auprès de la direction de l’hôpital ou directement auprès des médecins.

 

La question de la preuve  inforevêt une grande importance, comme dans tout le contentieux de la responsabilité.

Si le fait dommageable a été commis dans un établissement hospitalier, la responsabilité de celui-ci devra être examinée.  L’établissement hospitalier doit répondre :

 

  1. Des fautes commises par le personnel infirmier ou par les personnes responsables de l’organisation des services.
  2. Du comportement des médecins hospitaliers lorsqu’ils sont sous statut d’employé ou lorsque le patient n’a pas choisi le médecin hospitalier qui lui a donné les soins mais bien l’hôpital lui-même. Si la relation initiale a été nouée entre le patient et le médecin ou le prestataire de soins, la responsabilité de l’hôpital ne pourra pas être mise en cause en raison du comportement du médecin ou du prestataire de soins, et cela même si les faits ont eu lieu au sein même de l’hôpital.

 

Il convient d’admettre que la victime sera très démunie face au monde médical et que l’assistance d’un avocat en pareil cas est objectivement nécessaire.

 

 

L'ensemble des développements juridiques que comporte le site est protégé par la législation sur les droits d'auteur (art. XI.165 du Code du droit économique)

 

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Lorsque la loi créant le Fonds des Accidents Médicaux n’est pas applicable (ce qui peut résulter notamment du fait que le dommage n’atteint pas le degré de gravité nécessaire et on ne peut pas toujours le savoir au départ), on applique le droit commun de la responsabilité. 

 

La victime doit donc démontrer la faute du médecin (ou de l'hôpital ou d'un autre prestataire de soins), ce qui est rarement chose facile.

 

La première démarche à accomplir, spécialement lorsque la victime a été hospitalisée, est de demander un accès au dossier médical.

 

Toute personne, aux termes de la loi sur les droits du patient, a le droit d’obtenir sans avoir à expliquer les raisons de sa demande, une copie du dossier médical qui la concerne.  Cette demande peut être faite auprès de la direction de l’hôpital ou directement auprès des médecins.

 

La question de la preuve  revêt une grande importance, comme dans tout le contentieux de la responsabilité.

Si le fait dommageable a été commis dans un établissement hospitalier, la responsabilité de celui-ci devra être examinée.  L’établissement hospitalier doit répondre :

 

  1. Des fautes commises par le personnel infirmier ou par les personnes responsables de l’organisation des services.
  2. Du comportement des médecins hospitaliers lorsqu’ils sont sous statut d’employé ou lorsque le patient n’a pas choisi le médecin hospitalier qui lui a donné les soins mais bien l’hôpital lui-même. Si la relation initiale a été nouée entre le patient et le médecin ou le prestataire de soins, la responsabilité de l’hôpital ne pourra pas être mise en cause en raison du comportement du médecin ou du prestataire de soins, et cela même si les faits ont eu lieu au sein même de l’hôpital.

 

Il convient d’admettre que la victime sera très démunie face au monde médical et que l’assistance d’un avocat en pareil cas est objectivement nécessaire.