CARACTÉRISTIQUE ANORMALE (SOURCE DE DANGER) D'UNE CHOSE

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Lorsque l’accident ne résulte pas de l’imprudence d’une personne mais du défaut d’une chose (un escalier qui s’effondre, un pneu qui éclate, un sol glissant, etc... ) la question des responsabilités se pose tout autrement.

 

Il convient de traiter séparément le cas d’un bâtiment ou d’une partie d’un bâtiment qui s’effondre (si c’est le cas : cliquez ici).

Dans tous les autres cas, la loi prévoit deux règles :

 

  1. la victime doit prouver l’existence de ce qu’on appelle en droit un vice, c’est-à-dire une caractéristique anormale qui rend la chose susceptible de causer un dommage (autrement dit qui la rend dangereuse).
  2. la responsabilité de l’accident est imputée au gardien de la chose  infoqui présente cette caractéristique anormale.

 

Si le caractère dangereux de la chose est prouvé, le gardien doit indemniser le dommage même s’il ignorait l’existence d’un problème et même si le vice de la chose était indécelable et qu’il n’aurait rien pu prévoir.

 

Il faut évidemment être attentif à la question de la preuve  info+ , ce qui doit être prouvé étant ici le fait que l’accident résulte du vice de la chose et peu importe si le « gardien » s’est ou non montré imprudent.

 

La question de la responsabilité de la victime elle-même est toujours posée. Si la victime a commis une faute, son indemnisation sera limitée (partage des responsabilités) voire supprimée (il en va ainsi lorsque le caractère dangereux d’une chaussée fait l’objet d’une signalisation adéquate dont la victime n’a pas tenu compte).

 

 

NOTES SUPPLEMENTAIRES

 

 

 

 

 

 

 

L'ensemble des développements juridiques que comporte le site est protégé par la législation sur les droits d'auteur (art. XI.165 du Code du droit économique)

 

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(SOURCE DE DANGER) D'UNE CHOSE

 

 

 

Lorsque l’accident ne résulte pas de l’imprudence d’une personne mais du défaut d’une chose (un escalier qui s’effondre, un pneu qui éclate, un sol glissant, etc... ) la question des responsabilités se pose tout autrement.

 

Il convient de traiter séparément le cas d’un bâtiment ou d’une partie d’un bâtiment qui s’effondre.

Dans tous les autres cas, la loi prévoit deux règles :

 

  1. la victime doit prouver l’existence de ce qu’on appelle en droit un vice, c’est-à-dire une caractéristique anormale qui rend la chose susceptible de causer un dommage (autrement dit qui la rend dangereuse).
  2. la responsabilité de l’accident est imputée au gardien de la chose qui présente cette caractéristique anormale.

 

Si le caractère dangereux de la chose est prouvé, le gardien doit indemniser le dommage même s’il ignorait l’existence d’un problème et même si le vice de la chose était indécelable et qu’il n’aurait rien pu prévoir.

 

Il faut évidemment être attentif à la question de la preuve, ce qui doit être prouvé étant ici le fait que l’accident résulte du vice de la chose et peu importe si le « gardien » s’est ou non montré imprudent.

 

La question de la responsabilité de la victime elle-même est toujours posée. Si la victime a commis une faute, son indemnisation sera limitée (partage des responsabilités) voire supprimée (il en va ainsi lorsque le caractère dangereux d’une chaussée fait l’objet d’une signalisation adéquate dont la victime n’a pas tenu compte).

 

 

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