IMPRUDENCE D'UNE PERSONNE

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Pour obtenir une indemnisation, la victime doit démontrer la faute d’un tiers et le lien de causalité entre la faute et le dommage.

On applique le droit commun de la responsabilité.  info+

 

Contrairement à d’autres hypothèses, il n’y a pas de présomption de responsabilité.  La faute doit être prouvée.

 

La personne qui a commis l'imprudence qui est à l’origine du dommage corporel est tenue d'en supporter toutes les conséquences, ce qui implique une indemnisation de l’intégralité du dommage.

 

La notion d’imprudence renvoie à la notion de fauteinfo+

 

Dans l’examen de la question de la responsabilité, le comportement de la victime retient aussi l’attention.  La prudence s’impose en effet à tous et une part de responsabilité peut être laissée à la victime lorsque celle-ci a créé elle-même les conditions de la survenance de l’accident (exemple, s’aventurer dans un endroit potentiellement dangereux).

 

Il convient de distinguer la situation des mineurs et la situation des majeurs.  Les tribunaux considèrent très rapidement qu’un mineur doit supporter les conséquences de ses actes.  Ils fixent habituellement à 7 ans l’âge du discernement à partir duquel l’enfant est considéré comme responsable du dommage qu’il provoque.  Les parents, comme l’on sait, sont présumés responsables de la faute de leur enfant mais leur responsabilité va au-delà puisqu’ils doivent aussi supporter la responsabilité des actes commis par les plus jeunes lorsque leur comportement peut être considéré comme un acte « objectivement illicite » alors que l’enfant n’a pas encore l’âge requis pour prendre conscience du danger qu’il a provoqué.

 

On sera particulièrement attentif à la question de la preuve.  info+

 

 

NOTES SUPPLEMENTAIRES

 

 

 

 

 

 

 

L'ensemble des développements juridiques que comporte le site est protégé par la législation sur les droits d'auteur (art. XI.165 du Code du droit économique)

 

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Pour obtenir une indemnisation, la victime doit démontrer la faute d’un tiers et le lien de causalité entre la faute et le dommage.

On applique le droit commun de la responsabilité.

 

Contrairement à d’autres hypothèses, il n’y a pas de présomption de responsabilité.  La faute doit être prouvée.

 

La personne qui a commis l'imprudence qui est à l’origine du dommage corporel est tenue d'en supporter toutes les conséquences, ce qui implique une indemnisation de l’intégralité du dommage.

 

La notion d’imprudence renvoie à la notion de faute.

 

Dans l’examen de la question de la responsabilité, le comportement de la victime retient aussi l’attention.  La prudence s’impose en effet à tous et une part de responsabilité peut être laissée à la victime lorsque celle-ci a créé elle-même les conditions de la survenance de l’accident (exemple, s’aventurer dans un endroit potentiellement dangereux).

 

Il convient de distinguer la situation des mineurs et la situation des majeurs.  Les tribunaux considèrent très rapidement qu’un mineur doit supporter les conséquences de ses actes.  Ils fixent habituellement à 7 ans l’âge du discernement à partir duquel l’enfant est considéré comme responsable du dommage qu’il provoque.  Les parents, comme l’on sait, sont présumés responsables de la faute de leur enfant mais leur responsabilité va au-delà puisqu’ils doivent aussi supporter la responsabilité des actes commis par les plus jeunes lorsque leur comportement peut être considéré comme un acte « objectivement illicite » alors que l’enfant n’a pas encore l’âge requis pour prendre conscience du danger qu’il a provoqué.

 

On sera particulièrement attentif à la question de la preuve.

 

 

NOTES SUPPLEMENTAIRES